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Après la bataille où se sont illustrés Aliénor et ses troupes par leur courage et leur ténacité. Les survivants de ce terrible affrontement décident de reconstruire l’Empire du Fienendhor sur de nouvelle bases. Parce que les Rois Blancs ont toujours géré leur royaume avec sagesse et équité, ils conservent ce système et placent à la tête de l’empire un conseil de régence animiste chargé d’assurer le pouvoir en attendant la majorité du prince. Les membres de toutes les confréries paysannes artisanales et marchandes sont alors convoquées à Arkénior : Les hommes désireux de faire valoir leur métier doivent former des ateliers dans toutes les villes importantes du Fienendhor, chacun devant se référer à un atelier maître qui enseigne les préceptes du métier. Pour être reconnu par ses pairs, chaque artisan doit prêter allégeance au maître de son art qui est lui même élu pour ses capacités professionnelles et administratives. Chaque atelier est indépendant et les quatre plus importants siègent avec voix consultative au conseil de régence, ce sont : les orfèvres, les marchands, les harpistes et les forgerons. C’est aussi à cette époque que les animistes s’installent à Arkénior. Dans cette période troublée où la religion est montrée du doigt, les animistes peuvent enfin se faire entendre : « les dieux n’existent pas, ils ne sont qu’une invention des hommes pour mieux s’entre-tuer ». Les animistes, oeuvrant pour la paix dans le Fienendhor et l’amour de son prochain, deviennent très vites populaires et le conseil de régence ne peut plus se passer de leur avis. Ainsi ceux qui ont étés pourchassé sont maintenant reconnus, écoutés et très influants. Le Prince TeldarionEn l’an 133, le prince Teldarion est conduit à Alandys pour être sacré Empereur. Nul ne sait exactement ce qui s’est passé dans la ville des morts, mais le jeune prince a été assassiné dans de mystérieuses circonstances. Depuis, l’Empire ne cesse de se fissurer et la guerre civile gronde dans toutes les provinces. La déchéance du conseil de régence et des chevaliers de la rose pourpre ne calme ni le peuple ni les grands nobles. Les animistes doivent alors assumer seuls la conduite de cet empire que certains disent trop vaste pour vivre dans l’unité. Eorëlle, le nouvel espoir du FienendhorLors de la fête annuelle animiste, en 138 à Tsymina, une rumeur étrange circula et la nuit fut agitée. Nombre d’alchimistes, de devins, de savants, cherchaient du sang elfe dans les veines des jeunes femmes de la cité, tous étaient en fait à la recherche de la petite fille cachée d’Aliénor. Aucun n’en était hélas capable mais un groupe de paladin d’Ordre, en provenance d’Alandys, avait en sa possession un étrange sceptre, un bâton de nécromancie découvert dans les profondeurs d’Alandys, envahie par les démons et le chaos... « Lorsque la jeune Eorëlle prit le sceptre entre ses mais, il vibra, cria, commença à briller de mille éclats... Les Paladins ne cachaient pas leur inquiétude, le plus fort d’entre eux avait failli payer de sa vie d’avoir porté le bâton aussi longtemps depuis Alandys, la fièvre a renoncé à l’emporter de justesse. Mais sous la noirceur du bâton de nécromancie se cachait un trésor dont nul ne se souvenait, que nul ne peut estimer, que seule la petite fille de la grande impératrice pouvait mettre au jour : l’antique sceptre d’Aliénor. Sa légitimité reconnue, elle fut sacrée impératrice sur le champ avant d’entamer un voyage triomphant vers la capitale, Arkénior, à l’image de son illustre ancêtre. » Krilir, Animiste de Tsymina |